L’immobilier est une source de revenus comme une autre. Avec une bonne préparation et une stratégie adaptée, sa rentabilité peut être maximisée. Vu la croissance assez importante de la population, la gestion immobilière devient de plus en plus critique. Beaucoup de monde sent la tentation d’investir dans ce secteur. Toutefois, avec les réglementations en constante évolution, il n’est pas toujours évident de choisir entre les différentes options qui se présentent à vous. Pour ceux qui souhaitent louer des biens meublés, le choix entre devenir un statut LMP ou LMNP est loin d'être évident. Entre devenir un loueur en meublé professionnel, ou LMP, et un loueur en meublé non-professionnel, ou LMNP, la différence ne se joue qu’à quelques points près.
Les conditions d’entrée dans les deux statuts
Une des différences importantes entre les statuts LMP et LMNP réside dans les conditions d’entrée de chaque statut. Pour un loueur meublé professionnel, les revenus qu’il acquiert par sa location doivent être supérieurs à la moitié du revenu total de son foyer fiscal. Dans ce sens, les revenus sur sa location doivent être majoritaires à tout autre entrée d’argent sur ses revenus totaux. Mais aussi, ils doivent être supérieurs à vingt-trois mille euros annuellement, toutes taxes comprises. Pour le statut LMNP, c’est tout le contraire. Les revenus perçus par la location ne doivent pas dépasser les vingt-trois mille euros chaque année, et ne doivent pas non plus constituer plus de la moitié des revenus du foyer fiscal.
Le traitement de déficits, un autre point de différence entre les deux statuts
Dans le domaine de la location meublée professionnelle et non-professionnelle, le traitement de déficit fiscal est un sujet auquel le loueur doit porter une attention particulière. Pour le loueur meublé non-professionnel, le déficit est seulement imputable sur les revenus perçus de sa location. De ce fait, il ne peut être imputé sur les autres sources de revenus que le loueur peut avoir. Pour les LMP, l’imputation des pertes se fait sur les revenus globaux. En termes d’optimisation fiscale, les loueurs avec un statut de LMP gagnent plus que ceux qui sont en LMNP.
Le traitement des plus-values sur cession, un autre point à ne pas omettre
L’approche du traitement des plus-values de vente est assez différente pour les deux statuts. Vu que le LMP est un statut professionnel, le régime que ce dernier suit est celui du traitement des surplus professionnels. Ils obtiennent ainsi une exonération partielle si l’activité a existé depuis plus de cinq ans, avec des revenus perçus entre quatre-vingt-dix et cent vingt-six milles euros. L’exonération s’applique sur la totalité si, avec les cinq ans d’ancienneté, les revenus sont inférieurs à quatre-vingt-dix mille euros. Pour le traitement des surplus des LMNP, c’est le régime des particuliers qui s’applique. L’exonération totale s’applique après vingt-deux ans de possession pour l’IR, et au bout de trente ans pour les obligations sociales.